À la rencontre de Cyril Rouffet (Pap's) – Passion(né)s #6

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30 janvier 2024 à 11:13

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Pour la première fois, la série d’interviews Passion(né)s, diffusée sur mycfia.com, donne la parole à un créateur d’entreprise. Cyril Rouffet, qui a fondé Pap’s en janvier 2020, partage les convictions qui l’ont amené à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Il se confie sur la réalité de son quotidien, n’en cache pas les difficultés, sans se départir d’un enthousiasme sans failles.

Enregistrée pendant la Coupe du monde de Rugby, la nouvelle interview de la série Passion(né)s donne la parole à un jeune entrepreneur qui, pas de doute, a l’habitude de mouiller le maillot pour son entreprise. « Il faut être un peu naïf pour se lancer dans l’entreprenariat ! Mais c’est une expérience extraordinaire ! », reconnaît Cyril Rouffet, fondateur de Jil Food et de la marque de chips Pap’s. 

Le dirigeant nous accueille dans les locaux de l’Orangeraie, l’espace coworking de l’Agropole à Agen. Là où tout a démarré. Il y a occupé alors un bureau d’où il a conduit l’étude de faisabilité avec l’appui de l’Agrotec.

 

Cyril Rouffet a fondé Pap’s en janvier 2020 après 15 ans d’expérience dans la création de produits alimentaires. Son idée : créer une alternative saine à déguster à l’apéritif. C’est-à-dire des chips croustillantes et savoureuses, notées Nutri-Score A. Hébergé par l’Agropole, Pap’s produit aujourd’hui avec son propre matériel sa gamme de chips à base de farine de riz, d’oignons et de panais. Une recette de base déclinée en six aromatisations. La start-up vient de lancer également une nouvelle gamme à base de pois chiches. 

Le projet entrepreneurial vient de loin. Ses racines sont à chercher dans son histoire familiale. « Je suis gourmand, j’aime bien manger ! Une passion que m’a communiquée ma grand-mère italienne. Elle m’a donné le goût de la cuisine et de partager ces moments en famille », relate-t-il. Une grand-mère qui préparait des « gâteaux au fer » à l’aide d’un gaufrier positionné dans la cheminée. « Elle obtenait des gâteaux très croustillants sans matière grasse. Je suis parti de cette idée : amener de la croustillance par un procédé sans friture », poursuit-il.

L’autre souvenir clef vient du rituel de l’apéritif en famille avec sa femme et ses trois filles. « Je voulais leur proposer un apéritif sain. A l’époque, l’offre était peu développée », se remémore-t-il. Une origine que l’on retrouve dans le nom de l’entreprise, Jil Food, incluant un acronyme faisant référence aux trois prénoms de ses filles : Juliette, Ines et Lola.

L’entreprise a démarré son activité en 2020 juste avant le confinement… Et depuis les crises se succèdent. « On se doit d’être agile et de trouver des solutions », commente Cyril Rouffet ! Jil Food a dû diversifier ses circuits de commercialisation. Et se rapproche aujourd’hui de la start-up Oh my Pop, hébergée elle-aussi dans les locaux partagés de l’Agropole.

L’objectif des deux partenaires ? Rationaliser les coûts, partager le matériel et la force commerciale. Par exemple, les pop-corns Oh My Pop sont présents dans les cinémas, ce qui va ouvrir ce marché aux chips Pap’s. A l’inverse, les chips sont présentes sur les aires d’autoroutes, ce qui ouvre la voie aux pop-corns. « C’est gagnant-gagnant.  L’union fait la force ! », se réjouit Cyril Rouffet.

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