Un Temps d'avance #9 : Décarbonation, Grain de Sail a le vent en poupe !

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26 mai 2023 à 09:51

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Cap sur le Finistère pour ce neuvième reportage « Un Temps d’Avance » réalisé par mycfia.com. Spécialiste du transport maritime à la voile, le chocolatier et torréfacteur Grain de Sail veille à la cohérence environnementale et sociale de ses activités alimentaires. La preuve en images au sein de la chocolaterie de Morlaix (29), exemplaire sur le plan de la performance énergétique.

 

Grain de Sail prend le large ! Le second voilier cargo du chocolatier et torréfacteur vient d’être mis à l’eau. Une nouvelle preuve de l’engagement de l’entreprise finistérienne visant à décarboner le transport maritime. Long de 52 mètres, Grain de Sail II a une capacité de chargement de 350 t, soit une capacité d’emport sept fois supérieure à celle du premier voilier cargo. De quoi atteindre, dès l’an prochain, l’autonomie pour l’importation des masses de cacao en provenance d’Amérique latine. Une évolution qui coïncide avec le lancement d’une filiale de commercialisation de transport. Celle-ci va permettre d’ouvrir les cales à d’autres entreprises intéressées par des flux maritimes sur l’Atlantique Nord. 

Créée en 2012 par les frères Jacques et Olivier Barreau, l’activité de Grain de Sail repose sur de fortes valeurs environnementales, avec une empreinte réduite grâce au transport maritime décarboné. Mais pas seulement ! Venus des énergies renouvelables, en particulier de l’éolien offshore, les fondateurs de l’entreprise veillent au grain. Leur objectif ? La cohérence globale de la stratégie, y compris dans le développement des activités alimentaires (chocolat et café). 

 

 

Fruit d’un investissement de 7 millions d’euros, la chocolaterie de Morlaix se distingue également par un impact environnemental réduit, en particulier sur le plan énergétique.  Inauguré en 2021, le bâtiment dispose sur son toit de 224 panneaux photovoltaïques, soit une surface de 1200 m². Ceux-ci fournissent autour de 15 % du besoin énergétique du site. 

Quant au process, l’attention s’est portée sur les concheuses, dans lesquelles les masses de fèves torréfiées broyées sont affinées. Ces équipements génèrent de la chaleur, du fait des frottements des pales, et nécessitent d’être refroidis pour maintenir le chocolat autour de 45 °C. Un système de pompe à chaleur haute température récupère ces calories et les distribue vers d’autres équipements tels que les fondoirs et les tanks de stockage. L’énergie des groupes froid est elle aussi récupérée. 

Engagée pour réduire son impact environnemental, l’entreprise finistérienne s’engage aussi sur le plan social, en accueillant un Esat dans ses locaux pensés spécifiquement dans cet objectif.

Avec un chiffre d’affaires de plus de 8 millions d’euros, Grain de Sail maintient le cap d’une croissance durable. Son activité chocolaterie va se doter d’un nouvel atelier de production situé à Dunkerque à horizon 2025. Tandis qu’une nouvelle ligne de torréfaction d’une capacité de 250 tonnes par an est en cours de déploiement à Morlaix. 

 

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