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myCfia
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Pour ce 10ème volet de la série de reportages Un Temps d’Avance, mycfia.com braque les projecteurs sur une biscuiterie engagée dans la valorisation des invendus et l’inclusion des travailleurs en situation de handicap. En pleine expansion, Handi-Gaspi développe un modèle tourné vers la solidarité, les circuits courts et la protection de l’environnement. Sans oublier la gourmandise…
Fondée en 2021 près de Nantes par trois ingénieures agroalimentaires, Louise Douillet, Alix Guyot et Katia Tardy, la biscuiterie Handi-Gaspi mène un projet d’entreprise ancré sur des valeurs fortes, de solidarité et de protection de l’environnement. « On a donné vie à un projet à impact social et environnemental », résume Katia Tardy.
Inclusive, l’entreprise place le handicap au cœur de sa démarche. Après avoir été initiée au sein des locaux de l’école d’ingénieurs Oniris à Nantes, la fabrication des biscuits est confiée à l’ESAT Beausoleil à Savenay (44). Dans cet établissement et service d’aide par le travail, une équipe d’une trentaine de personnes en situation de handicap mental et psychique a été formée aux métiers de la biscuiterie. Le procédé de fabrication relève de l’échelle semi-industrielle, avec des opérations manuelles à chaque étape, en cohérence avec le projet inclusif de l’entreprise. « C’est une activité complète pour les travailleurs d’autant plus intéressante que l’entreprise rayonne dans les médias », se réjouit Nathalie Angius, monitrice d’atelier.
Anti-gaspi, la recette des sablés Kignon inclut une part significative de chapelure élaborée à partir de pains invendus issus de boulangeries bio de la région nantaise. A la dégustation, ces marquants viennent apporter une croustillance caractéristique. La logique d’économie circulaire s’applique aussi aux autres approvisionnements, avec le choix du local pour la farine, qui vient de Loire-Atlantique, quand le beurre et les œufs sont en provenance de Bretagne. Une exigence de commerce équitable est appliquée aux autres ingrédients. Le tout en bio.
Ce positionnement et cet engagement font mouche. En pleine expansion, la jeune entreprise propose sa gamme de sablés dans plus de 500 points de vente, grâce à la confiance des enseignes spécialisées Biocoop, Naturalia, So.bio, Bio c' Bon et, logiquement, Nous anti-gaspi. Pour répondre à une demande nationale, la biscuiterie compte dupliquer son modèle à l’échelle de nouveaux territoires : récupération d’invendus de boulangeries, transformation en ESAT et commercialisation en circuits courts. « Avec un maillage d’ateliers locaux, nous souhaitons contribuer à relocaliser des systèmes alimentaires plus solidaires et plus circulaires », souligne Katia Tardy.
L’entreprise teste également la possibilité de collaborer avec la grande distribution autour de ses propres invendus de pains. « Toujours dans l’idée de créer de l’économie circulaire, à l’échelle du magasin et d’une enseigne », conclut-elle.
LES REPLAYS EN LIEN :
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--> Un Temps d'Avance #1 : MerAlliance mise sur ses collaborateurs pour mieux recruter