À la rencontre d’Olivier Clanchin (Groupe Olga) - Passion(né)s #2

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14 décembre 2022 à 14:00

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Second volet de la série Passion(né)s, des interviews exclusives diffusées sur mycfia.com. Tous les trimestres, le journaliste Pierre Christen mène une discussion intimiste avec un dirigeant de l’alimentaire. L’objectif ? Mieux connaître ses convictions et les valeurs qui l’animent.
Lors de cette interview réalisée mi-novembre, Olivier Clanchin partage les raisons qui l’ont conduit à rebaptiser le groupe Triballat-Noyal du nom de sa grand-mère Olga. Le dirigeant met en lumière le lien très fort qui l’unit à son histoire familiale et se confie sur le grand chantier collectif mais aussi le travail sur soi qu’il a mené pour adopter un nouveau mode de fonctionnement plus agile et moins centralisé.

"Olga était une personne très importante pour moi. Comme mes parents étaient très pris, elle a été comme une seconde maman. Elle m’a beaucoup inspiré, m’a beaucoup accompagné et m’a fait grandir", témoigne Olivier Clanchin. Fruit d’un processus de réflexion ouvert en interne, le changement de nom est effectif depuis avril 2022. "Le choix d’Olga est apparu comme une évidence, comme le nez au milieu de la figure", ajoute le dirigeant, à la tête depuis 2005 du groupe jusqu’alors nommé Triballat-Noyal.

 

Le nouveau nom est une opportunité pour mettre en lumière les valeurs véhiculées par Olga et qui infusent dans la vision 2035 qui vient d’être présentée. "Olga représentait la vaillance et beaucoup de respect et d’optimisme ", souligne-t-il. À la faveur du changement de nom, Olga a mis en œuvre une nouvelle organisation avec moins de centralisation – il n'y a plus de Codir - et plus d’horizontalité, en vue de retrouver une certaine agilité. C’est la démarche : Avec, pour de vrai. "Chacun prend sa part, dans l’authenticité", précise-t-il.

Olga est le pionnier de la bio et du végétal avec une forte connexion à l’amont agricole avec 25 filières d’approvisionnement. Le groupe compte 18 sites de production dont 8 en Bretagne pour 1350 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 350 M€ dans une grande diversité de métiers, de la céréale petit déjeuner aux poudres nutritionnelles pour sportifs, en passant par les yaourts au soja et les fromages de chèvre. "Cette réorganisation a renforcé nos racines et nous a donné des ailes pour voir plus loin et se réinventer dans nos modes de fonctionnement", termine-t-il.

 

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